Aujourd’hui j’ai commencé à exister à partir du deuxième café, et je n’ai fait que commencer d’ailleurs, personne ne m’en demandait davantage. Quand on s’endort peu avant l’aube, les journées sont souvent en deça de la réalité. Lire en grandes diagonales le journal qui a été posé dans ma main sans que je m’en aperçoive……Lire la suite de « Affinités mélomanes – escapade ordonnée – un masque sur un dos animalier – un monstre dévoreur de soleil – une vitre explosée – un papier peint jaune derrière lequel elle rampe – un réel complaisamment irréel »
Les autres disséquaient des poissons, moi je disséquais mon cœur. Il était couvert de boursouflures et de rayures bleutées, comme des veines dilatées, la prof m’expliquait : “là c’est le tabac, ici c’est le stress, cette petite poche noire c’est l’aigreur”… Ce cours nocturne m’a écœurée. Dans la rue, seules les voitures étaient encore couvertes…Lire la suite de « And the present is imperfect. And the future, well, it’s conditional. And the past’s a foreign land that I’m trying to understand. »