Depuis la veille, j’étais surtout anxieuse. C’était une anxiété diffuse, sans cause apparente, peut-être celle de l’évènement imprévu ou du non évènement tant attendu, alors j’avais trois heures d’avance quand je suis arrivée devant l’aéroport. J’ai dû faire des kilomètres sous les néons dans la galerie marchande, contemplant des objets que je n’avais aucune intention…Lire la suite de « De l’évidence amoureuse et de la magie triste des étreintes d’aéroport »

En ce moment, j’ai souvent la tête qui tourne le matin à cause de l’alcool bu la veille. Il ne faut pas s’en inquiéter : ce n’est qu’un jeu, une manière de faire des vagues dans un quotidien d’huile, de mettre des courbes dans mon appartement anguleux. Et puis en ce moment, je dis tout…Lire la suite de « De la proximité du Corps et de celle par la Pensée, laquelle a le plus d’importance ? Je ne sais pas mais je sais l’infini éloignement dans lequel peut se trouver un corps présent et l’infinie proximité dans laquelle peut être un corps très éloigné. (…) Proche ou éloigné, souvent ce n’est pas une question de distances mais d’attitudes.* »