Les autres disséquaient des poissons, moi je disséquais mon cœur. Il était couvert de boursouflures et de rayures bleutées, comme des veines dilatées, la prof m’expliquait : “là c’est le tabac, ici c’est le stress, cette petite poche noire c’est l’aigreur”… Ce cours nocturne m’a écœurée. Dans la rue, seules les voitures étaient encore couvertes…Lire la suite de « And the present is imperfect. And the future, well, it’s conditional. And the past’s a foreign land that I’m trying to understand. »