* Il fait nuit dans cette chambre aux stores épais, mais grâce au bruit derrière la porte close, je sais que la matinée s’achèvera bientôt à l’extérieur de la pièce. J’entends la voix de ma “belle-mère”, le rire trop poli pour être franc de ma mère, les gestes nerveux qui font claquer les placards et…Lire la suite de « Corps invisibles et neige embrumée »
J’étais assise derrière un siège au trou colmaté par un Malabar, récemment déposé puisqu’une traînée de salive anthracite se distinguait encore sur le dossier gris clair. Pour ne pas focaliser mon attention sur ce déchet – certains soirs, les tripes se rapprochent dangereusement de la gorge – je me perdais à travers la fenêtre, comme…Lire la suite de « Malgré les actes manqués et les rires obligatoires… »