Avant toute autre perception relativement claire de la réalité, je me rappelle d’avoir constaté que l’oreiller était placé à droite, c’était drôle parce que j’avais rêvé de l’Amant… En son absence, mon oreiller est toujours au centre du matelat. Je n’ai un comportement maniaque qu’avec mon lit : il doit être soigneusement bordé au fond…Lire la suite de « les amants rêvés, les détails qui deviennent mystères, les voix sans visage… »

Du flou et des contours brouillés, encore. Octobre me nargue, en changeant constamment, du bleu au blanc, de la chaleur au froid, quand je suis indéfiniment grise et tiède. J’étais obnubilée par ce voyage, pourtant je n’ai pas été déçue en l”entendant annoncer “pour Venise c’est annulé… C’est dommage”. Tant pis, une autre fois… “C’est…Lire la suite de « J’ai quinze minutes pour tartiner du vide »