Depuis la veille, j’étais surtout anxieuse. C’était une anxiété diffuse, sans cause apparente, peut-être celle de l’évènement imprévu ou du non évènement tant attendu, alors j’avais trois heures d’avance quand je suis arrivée devant l’aéroport. J’ai dû faire des kilomètres sous les néons dans la galerie marchande, contemplant des objets que je n’avais aucune intention…Lire la suite de « De l’évidence amoureuse et de la magie triste des étreintes d’aéroport »
Si le carrelage avait été un miroir, j’y aurais sans doute vu mon regard vitreux et mon sourire aussi instable que les façades des maisons dans le fleuve la nuit dernière. Je me serais contemplée liquide, comme si l’alcool déversé dans mon sang submergeait ma chair… Mais sur les carreaux blancs cadrés de noir, je…Lire la suite de « tu es là, je suis bien. »