C’est désagréable de voir un sablier en transparence, partout. Un sablier menaçant parce que quand je le fixe le sable ne s’écoule pas, mais si j’essaie de l’oublier pendant quelques instants, il s’est presque vidé entre temps… Enfin heureusement la pluie, le froid, tout ça dehors, c’est les prémisses de l’automne. J’aime bien les journées…Lire la suite de « Saturne »

Hier matin, j’ai espéré l’orage, quand le ciel était gris et tacheté de noir. J’aurais aimé marcher sous un orage, avec Sigur Ros dans les oreilles, le long des quais devenus déserts. J’imaginais déjà le bruit, l’odeur, la lumière, et surtout l’interruption de cette chaleur pesante, étouffante, assommante. Le ciel s’est finalement dégagé au moment…Lire la suite de « I know where the summer goes »