Où il est question de rafales, d’émotion cinématographiquement programmée, d’image-clé, du passé au présent, d’émofant, d’un livre horriblement touchant, de course sans raison ni chaussure, de satisfaction professionnelle, et de cette arnaque qu’est l’espoir, le tout en illustrations en couleur et en noir-blanc

Mes jours sont brefs et intenses, le vent chasse les nuages ; poussière, objets, sentiments virevoltent au gré du souffle, et je suis trop paresseuse pour les attrapper au vol. Je n’ai même pas envie d’essayer de “faire joli avec des mots”, comme il dit. Alors, une fois de plus : j’écris pour conserver quelques…Lire la suite de « Où il est question de rafales, d’émotion cinématographiquement programmée, d’image-clé, du passé au présent, d’émofant, d’un livre horriblement touchant, de course sans raison ni chaussure, de satisfaction professionnelle, et de cette arnaque qu’est l’espoir, le tout en illustrations en couleur et en noir-blanc »

Les autres disséquaient des poissons, moi je disséquais mon cœur. Il était couvert de boursouflures et de rayures bleutées, comme des veines dilatées, la prof m’expliquait : “là c’est le tabac, ici c’est le stress, cette petite poche noire c’est l’aigreur”… Ce cours nocturne m’a écœurée. Dans la rue, seules les voitures étaient encore couvertes…Lire la suite de « And the present is imperfect. And the future, well, it’s conditional. And the past’s a foreign land that I’m trying to understand. »