Jusqu’à ce que mon père bêle « tu vas me rendre chèvre ! », je répétais « c’est quand qu’on arrive ?… Oui, pardon : quand est-ce qu’on arrive ? ». Pourtant, je reconnaissais le moment où nous arrivions… La route pleine de virages où, livide, je suppliais « si vous ne mettez pas de…Lire la suite de « Le jardin potager »
Depuis la veille, j’étais surtout anxieuse. C’était une anxiété diffuse, sans cause apparente, peut-être celle de l’évènement imprévu ou du non évènement tant attendu, alors j’avais trois heures d’avance quand je suis arrivée devant l’aéroport. J’ai dû faire des kilomètres sous les néons dans la galerie marchande, contemplant des objets que je n’avais aucune intention…Lire la suite de « De l’évidence amoureuse et de la magie triste des étreintes d’aéroport »