Quand elle ouvrait la porte de la chambre 18, j’étais assise sur le lit, immobile. Il semblait impossible de me déranger puisque je n’avais rien à faire. Je me contentais d’attendre, ce qui en soi ne me changeait pas de l’année précédente, ni de la suivante d’ailleurs, sauf qu’ici je savais précisément ce que j’attendais….Lire la suite de « L’un de mes jours d’après* »
Si le carrelage avait été un miroir, j’y aurais sans doute vu mon regard vitreux et mon sourire aussi instable que les façades des maisons dans le fleuve la nuit dernière. Je me serais contemplée liquide, comme si l’alcool déversé dans mon sang submergeait ma chair… Mais sur les carreaux blancs cadrés de noir, je…Lire la suite de « tu es là, je suis bien. »