Journée silencieuse et grise, médicaments et comatages, Lipovetsky et l’ère du vide, je pense à plein de gens alors que je ne veux voir personne… J’ai eu une image de moi me cassant le poignet pour ne pas aller travailler, le genre de truc débile qui me vient à l’esprit sans que j’y pense, comme lorsque j’allais à la BU de la fac et que j’avais tout le temps envie de sauter du haut des escaliers, des sortes d’instincts (pulsions ?) que j’écarte immédiatement, mais qui parfois me font peur ; c’est comme cette période l’an dernier, pendant laquelle j’imaginais que je me cassais un bras, un doigt, n’importe quelle partie de mon corps, pour vérifier que j’étais réelle, c’est passé… c’était peut-être dû à l’abus de drogues ou de médicaments à effets secondaires très forts. Dans ces moments là, j’ai l’impression d’être tout prés de (l’acte libre – non ça n’existe pas – au contraire) la folie. J’écoute Jesus and mary chain et puis My bloody Valentine, ça me donne des pensées brûmeuses… Parfois, j’aimerais arrêter de raconter ma vie, pour mettre sur mon blog les trucs que je fais à côté, les dessins, les poèmes, les nouvelles, mais je n’y arrive pas, comme si j’en disais moins sur moi en racontant ma vie finalement. Accepter de ne pas pouvoir tout contrôler, trouver agréable d’être aliénée.

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