The sunrise, the sunset, you’re hopeful and then you regret The circle never breaks With a sunrise and sunset, there’s a change of heart or address Is there nothing that remains?
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Le monde entier me paraît semblable à une petite pièce étroite et familière. Tous les matins je la décore et j’abats des cloisons, tous les soirs elle renaît telle qu’elle était la veille. (…) J’en demande peut-être trop. Ou alors je n’attends plus rien…
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Je fais tournoyer le verre, des serpentins dorés lumineux se trémoussent dans l’alcool. En les observant, je me demande : et si la guêpe qui plonge dans la bière savait par avance qu’elle allait s’y noyer ? Et si le rat coincé par le piège était conscient que sa gourmandise allait le tuer sans pouvoir s’en empêcher ? Suis-je plus intelligente qu’une guêpe ou un rat ? Au fond, je ne crois pas…
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J’ai besoin de mensonges. La vérité omniprésente m’oppresse. Comme si j’étais face à un gigantesque obstacle que tout le monde me montrerait du doigt, sauf toi. Ton doigt désigne des illusions. Cette singularité me permet de m’évader, un peu. Les fausses notes deviennent agréables lorsque tous les autres jouent la même gamme…
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La fin de ta phrase s’est perdue dans un noir rempli d’étoiles, je suis tombée au beau milieu de la route, ranimée par des crissements de freins. “T’aurais voulu te faire écraser, t’aurais pas pu mieux t’y prendre”, ton observation était laconique, je l’aurais voulue affectueuse. Je me suis relevée immédiatement, j’avais seulement oublié d’exister.
[Parce que tout ce que j’avais écrit d’autre se résumait finalement à ces quelques phrases et surtout à cette chanson.]