* Je me suis fait une copine de stage, aussi passionnée par les animés et les mangas que je le suis par la musique. Samedi soir agréable, elle me montre Gunm entre autres, et je lui fait connaître des groupes, en cernant petit à petit ce qui est susceptible de lui plaire vraiment. Elle repart chargée de CD, en me laissant 4 coffrets d’animés variés.

* Ballade et pique-nique dans les Dombes. La couleur limpide du lac, les feuilles que je décortique machinalement, les rayons lumineux entre les arbres, les conversations sous forme de murmures… Agréable sensation de s’évaporer légèrement, disséminée dans ces couleurs bleues – jaunes – vertes.

* J’ai rangé tous mes CD par ordre alphabétique, en veillant à ce que chacun retrouve également son propre boîtier. J’ai redécouvert des merveilles oubliées et quelques merdes assez monumentales mais tellement attachantes, aussi. Sentiment de satisfaction en contemplant l’ensemble.

* Le nouvel album de Xiu Xiu sort le 12 juillet. “Preorder ?” Yes of course.

* L, l’une de mes meilleures amies de fac, s’installe à Lyon en septembre si elle est prise à l’ENS pour présenter l’agrégation de philo. Là, si j’en avais les moyens, je serais prête à n’importe quoi pour persuader le jury de prendre son dossier.

* J’ai terminé La Maison des feuilles (Mark. Z. Danielewski). Après quelques longues minutes de réflexion quant au contenu du livre et à la fin sur laquelle il débouche, j’ai eu une sensation d’inachevé, comme s’il fallait le relire encore pour être sure de ne rien laisser passer.

* Je voulais retrouver un passage précis de la Ballade de l’impossible (Murakami Haruki), mais finalement je n’ai pas pu m’empêcher de relire tout le livre, avec autant de plaisir que la première fois.

* J’ai commencé L’imprécateur (René-Victor Pilhes) tout en me demandant si c’est une bonne chose de lire un livre qui critique les entreprises et ses cadres, au moment où j’effectue mon stage dans une entreprise. Derrière il est écrit : “L’auteur nous entraîne dans un cauchemar énorme. Quand on a refermé L’Imprécateur, on ne voit plus du tout de la même manière le monde du travail dans les entreprises occidentales, ni leurs dirigeants”. Or je suis déjà en plein cauchemar bien avant de l’avoir refermé.

* Ce soir, j’irais sans doute voir The taste of tea au cinéma, et je continuerais aussi Zombies (Breat Eston Ellis)

* Décidément, mon stage constitue un énorme avantage par rapport à mes études : je n’ai plus aucun travail à effectuer le week-end. Je crois que, depuis mon installation à Lyon à la fin du mois d’août, je n’avais plus réussi à passer ces deux jours sans être obsédée par tout ce qu’il fallait faire pour la semaine suivante. J’avais presque oublié à quel point c’était réconfortant de pouvoir se divertir sans culpabiliser. Et à quel point j’en ai besoin, aussi.

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