ma mère : – Je t’engueulais à chaque fois et tu recommençais toujours. Ce jour là, quand tu as couru dans la descente goudronnée, la voiture qui t’a effleuré, la façon dont tu as tourné sur toi-même, qu’est-ce que j’ai eu peur ! L’hôpital, une opération à ton âge, 4 ans, et c’était tellement près de l’oeil, j’ai cru que tu serais aveugle. Heureusement que tu as gardé juste une petite cicatrice.
moi : – Tu m’as déjà raconté ça mille fois…
– je t’en parle parce que tu viens de me dire d’arrêter de m’inquiéter pour toi.
– Mais maman, je n’ai plus 4 ans !
– Je sais. Mais je suis certaine que tu continues à courir dans les descentes dés que j’ai le dos tourné.
– T’es tellement bêbête que t’es trop mimi quelque fois.
– gniagniagnia
– Remarque, vaut mieux courir en descente qu’en montée, c’est moins fatigant…
– En montée, tu préfères être portée par quelqu’un, mademoiselle se fatigue toujours avant d’arriver au sommet.
– Je crois que c’est plutôt ça qui m’inquiéterait à ta place en fait…